Un village dévasté...

Reyan arriva en cheval avec Amay. Ils avaient chevauché ensemble toute la journée, et la journée tirait à sa fin. Reyan débarqua de son cheval et essuya la sueur qui perlait légèrement son frond. Toujours aussi souriant, il alla déposer un baiser sur les lèvres d'Amay.

« On y est »

Ils approchaient de plus en plus du village, étrangement silencieux.

Amay déscendit de son cheval et se fit embrasser par son chéri^^

Habituellement, les villages du royaume de Rubis étaient toujours un peu bruyant...mais celui de Rey...était un peu trop calme, et des vautours volaient au dessus comme pour annoncer une mort future...ou récente...

- Mais qu'est ce que sa veut dire

murmurra-t-elle pour elle même en balyant des yeux la place.

Reyan, en regardant plus attentivement, remarqua aussi l'anormalité des lieux. Il fronça légèrement les sourcils, en accelérant le pas.

« J'en sais rien ...» déclara-t-il nerveusement.

Craignant le pire, il s'élança à la course, en laissant son cheval là, vers le village, sans même attendre Amay.

Amay réagit tout de suite. Elle s'élanca derrière Reyan. Elle courrait quand même vite, mais pas au même rythme que Rey.

- Mais Reyan! Attend moi!

Reyan ne ralentit son pas qu'a quelques pas de sa maison, enfin, ce qu'il en restait. Il n'avait même pas porté attention aux maisons brulées sur sa route. Les seuls mots résonnant dans sa tête étant: Parents...En effet, il avait été très proche de ses parents, puisqu'il avait passé son enfance en leur compagnie. Il y avait aussi son frère. Lorsqu'il arriva directement devant sa maison, il fut horrifié. Tout avait été saccagé, détruit. Tout était en ruine. Le regard vif, il jetait un bref coup d'oeil autour de lui, tout était détruit.

« Mais qu'est-ce que ...»

Il crut apercevoir une main, puis un bras, sous une planche. Il s'approcha lentement, comprenant peu à ce qu'il risquerait de voir. Lorsqu'il souleva la planche, il recula vivement en titubant, saisit d'une nausée. Son père gisait, mort, la moitié du corps brulé, droit devant lui. Il resta figé, à quelques pas, ses yeux se brouillant peu à peu d'une mince couche d'eau.

Amay avait rattrapé Reyan et fit la macabre découverte peu après lui. Elle eut une nausée elle aussi et regarda tristement Reyan.

Elle s'approcha et le serra contre lui.

- Je suis désolée...

murmurra-t-elle à son oreille en lui transmettant une vague d'apaisement. On pouvait ressentir sa peine et son désarroi dans toutes les fibres de son corps.

Reyan ne pouvait plus détacher le regard du corps de son père. La vague d'apaisement d'Amay n'aminçi que le centième de la douleur et de l'horreur qui dominait son corps et son esprit. Il laissa silencieusement couler quelques larmes avant de laisser tomber sa retenue, et d'éclater en sanglots, en se précipitant au chevet de son père.

« Non ! Papa...Non ! Pas toi ! » sanglota-t-il en dégageant les dernière planches empilées sur le corps de son père.

Une autre émotion, autre que le désespoir, s'empara de son coeur. La colère. La haine, pour celui qui avait fait ça. Non seulement à ses parents, mais aussi àu village !

« Je jure devant tous les dieux de tuer celui qui à fait ça ! »tonna-t-il, alors que sa voix résonnait dans tout le village.

Il balança son pied dans une planche, en guise de défoulement, quoique ça ne lui apporta qu'une facheuse douleur aux orteils. Une puissanr vent balaya le village, causé par la colère de Reyan. Après un bref coup d'oeil, il aperçut aussi sa mère, dans le même état que son père. Étrangement, son frère n'était pas parmis les victimes. Reyan esperait qu'il ai pu s'en sortir.

Amay ne savait pas comment agir dans ce genre de fâcheuse situation. Un silence de mort reignait sur le village. le seul son trahissant le son du silence, était les sanglots de Reyan.

- Mais qui aurait pu penser à faire une chose pareille...

Elle regarda l'ampleur des dégats Elle sonda ensuite le territoire, et malheureusement, il n'y avait aucun survivant. Puis son regard se posa sur Reyan. Elle ajouta courageusement,

- Et moi je te jure que celui qui a fait devra mourir devant mes yeux.

Amay le serra fort contre elle, comme si ce simple geste pouvait enrayer tout le mal qu'il avait en lui. Ils étaient là, tous les deux. au coeur d'une cité en ruine, le ciel rougit par le sang, comme si le temps s'était arrêté.

- Ça va aller Rey...Je suis là...

Elle l'entraina doucement à l'extérieur du village pour qu'il reprenne un peu ses esprits. C'est rendu à l'ombre d'un arbre qu'elle ajouta doucement.

- Après avoir découvert le corps de ta mère, tu avais l'air un peu songeur. Pourquoi?

En effet, c'était assez étrange que dans un moment si critique, son regard se perde ainsi dans le néant.

Le simple contact du corps d'Amay contre le sien sembla apaiser le désespoir de Reyan. Il était docilement sortit du village à la suite d'Amay, puisqu'il ne voyait plus ce qui le retenait. Ses idées s'éclairssisaient quelque peu, mais son regard était toujours perdu à l'horizon, ses yeux de mer empreints en permanance de larmes. La question d'Amay le prit un peu au dépouvru et le sortit instantanément de ses pensées.

« Mon frère n'est pas dans les victimes, ni sur le continent » murmura-t-il, le visage toujours aussi sinistre.

Amay trouva étrange ce fait.

- Peut-etre qu'il a essayé de s'enfuir mais qu'il a été rattraper? Ce serait possible sa. Et puis. arrêtons de penser à ça pour le moment ok. L'important, c'est que toi tu sois en vie.
Je vais dire à Aria qu'on ne rentrera pas cette nuit.

Puis elle mit sa tête sur son épaule. Ils étaient là. collés l'un contre l'autre seuls.....

**Aria, c'est moi. Reyan et moi, on ne rentrera pas cette nuit. Alors dit aux autre de ne pas s'en faire.**

Elle était la seule à avoir reçu ce message.

Reyan approuva la décision d'Amay sans rouspèter. Il n'avais plus trop envie de voir qui ce que soir, sauf peut-être Amay. Tellement obsédé par ses pensées noires, il ne sentit même pas l'approche de son frère. Il se leva vivement, les sens aux aguets, même si la voix lui sembla familière.

-Ma...Masaru ?

Reyan fronça les sourcils. Sa premier réaction aurait été de lui sauter dans les bras, mais son frère semblait avoir des centaines d'énergies qui se dégageaient de son corps.

Reyan sentit son frère l'oberver un moment, mais il ne broncha pas. Les paroles étranges de son frère troublaient Reyan encore plus. Il n'y comprenait absolument rien.

-Tu..as pu survivre au massacre?demanda-t-il, même si son ton laissait clairement transparaitre son état de choc.

Reyan fronça les sourcils, indrédule. Comment pouvait-il parler de tout et de rien alors que leurs parents étaient morts ?

-Ça ne te fait rien dit-moi ? Tu as un coeur de pierre ou quoi ! s'exclama-t-il, rouge de colère.

Il ne reconnaissait pas l'attitude de son frère, et ses plus sombre hypothèse commencaient à prendre du sens.

Amay se tenait à coté de Reyan. Elle commençait à comprendre pourquoi Masaru était le seul survivant du village.....C'était sûrement lui l'assassain en question.

**Reyan...je crois que je commence à comprendre...**

Il était le seul à avoir entendu ce message.

puis elle darda son regard noisette sur Masaru et ajouta d'un ton suffisant et cassant,

- La copine s'appelle Amay, et habituellement quand on pose ce genre de question, on s'adresse directement à la dite personne, compris.

Le message télépathique d'Amay mit un grand doute, une grande confusion dans l'esprit de Reyan. Malgré ses grandes capacités, son frère n'aurait pas pu survivre à un massacre aussi violent que celui-ci. Il jeta un regard horrifié à son frère, en reculant instinctivement, et en se plaçant devant Amay.

-Dit-moi seulement que tu n'a pas de rapport avec tout ça, dit-il sur un ton empreint d'émotions.