Un village dévasté...

Rapide comme l'éclair,Masaru bloqua son coup d'une main.Puis,il commenca à serrer très fort son poing,une force carrément sur-humaine.Il approcha son visage du sien.

-Je suis désoler que tu doive l'apprendre ainsi...avec ta très légère puissance,j'aurais crut qu'ils te refuseraient à Émeraude et que tu irais gentiment mourrir dans ton coin,comme le gentil petit frère que tu a toujours été....

Reyan sentit ses jointures défaillirent sous la pression qu'exerçait son frère sur sa main. Il retint un cri, n'entendant qu'a moitié tout ce que son frère lui disait. Troublé, il serrait toujours les dents en essayant de libérer sa main.

« Pourquoi ...» dit-il sur un ton effrayé.

Amay poussa un cri d'horreur lorsqu'elle entendit les jointures de son amant craquées. Des larmes commençaient à perler dans ses yeux. Elle n'aimait pas voir les autres souffrir.

Elle accoura au secours de Reyan. Elle s'adressa à Masaru

- Non mais lâche le sale monstre! Tu ne trouves pas que tu en as assez fait comme ça!

Reyan fit signe de sa main toujours libre à Amay de rester à l'arrière. Son autre main, elle était en pièces, dans la main de son frère, et Reyan était dans l'impossibilité de la guérir. Il serra toujours les dents, incapable de faire sortir une phrase complète de la bouche crispée.

-Restes derrière moi...murmura-t-il.

Son frère n'avait toujours pas répondu à sa question. Pourquoi avoir tué ses paresnts ? tous ces gens ? Pourquoi tout ce mal, cette souffrance ? Pourquoi...

- Tu n'a donc jamais été satisfait de ce qu'on t'a offert ! Tu as toujours voulu plus. Et ça t'a mené à ta propre perte. Tu me dégoutes. Tu n'est pas mon frère. Tu ne l'est plus, et je savouerai avec plaisir tes cris d'agonies, lorsque ton heure sera venue, déclara-t-il, essouflé, le souffle sacadé par des spasmes de douleur.

Reyan se promettait de ne pas mourrir avant d'avoir la satisfaction de voir s'éteindre son frère avant lui. .

-Je ne l'ai pas fait pas avardise...d'ailleur je ne vois pas l'interet qu'aurait un avard à détruire son village...la recherche de la puissance n'est pas non plus mon but...peut-être qu'un jour,je te le dirai...

Son petit frère avait la réaction qu'il espèrait avoir.

-Mais en attendant...

Il sortit une épée et la rentra dans le ventre de Reyan.

-Tu n'es pas assez fort...

Puis,il disparut.

Il regardait son frère directement dans les yeux, lorsqu'une lame transperça son ventre. Reyan ouvrit la bouche, mais curieusement, aucun cri n'en sortit. Aucune plainte de douleur, ni de dernière parole à l'intention de son frère. Lorsque l'épée ressortit de son abdomen et retomba par terre, un flot de sang se mit à couler de la plaie. Il chancela, en se retournant vers Amay, le regard triste. La blessure était mortelle, c'était évident.

-Amay...je t'aimes, dit-il entre deux respirations bruyantes.

Lentement, il sentit se jambes se dérober sous lui, sa vision l'embrouiller graduellement. La vie le quittait.

Amay était restée en arrière, mais elle eut un hoquet lorsqu'elle vit l'épée ressortir devant elle. N'écoutant que son coeur et son courage, elle se jeta à ses pieds.

- Moi aussi je t'aime

ajouta-t-elle dans une voix pleine de sanglots.
Elle respira un bon coup et retira l'épée du corps de Reyan et s'empressa d'arrêter l'hémoragie. Amay ressouda aussi quelques ligaments, mais la guérison n'était pas son fort.

Une fois légèrement guérri, elle déchira un bout de sa tunique et lui fit un bandage. Elle le chargea sur son cheval et partit au triple galop vers Émeraude.